your spark pouvoir: peut rentrer en contact avec des fantômes nom de code: sader relationship:
Sujet: SADDIE-RAIN ϟ hello I love you Mer 9 Mar - 19:45
Sadonie-Rain Carmicheal
Nom ; Carmicheal Prénom ; Sadonie-Rain ; dite Saddie-Rain par tout le monde, si on m'appelle Sadonie c'est que j'ai fait une connerie, en général Âge ; 18 ans Date&Lieu de naissance ; Née à Brooklyn le vingt-cinq mai Pouvoir ; voit et peut communiquer avec des fantômes Métier ou année d'études ; troisième année d'étude Caractère ; caractérielle ; rancunière ; posée ; intelligente ; dynamique ; courageuse ; impassible ;...
there is fiction in the space between you and reality ;
Je n'avais pas énormément de souvenirs de ma mère. je me rappelais qu'elle était tout le temps en robe longue qui la couvrait pratiquement de la tête aux pieds ; comme une sainte mère nitouche. Elle avait toujours une cigarette pincée entre ses grosses lèvres maquillées de rouge foncé. souvent, elle avait une petite bouteille de xérès à la main, qu'elle cachait ensuite miraculeusement dans sa robe, lorsqu'elle avait fini de s'en servir. Elle avait cette expression, au visage. Un peu sévère, un peu désespérée, des cernes sous les yeux ; ses cheveux tirés en un chignon bien serré qui se barrait toujours en cacahuète à la fin de la journée. Je me rappelle de son rire, doux, sucré, mais trop peu souvent entendu. sa voix, rocailleuse, cassée, ravagée par la clope. Elle avait été chanteuse dans son groupe, quand elle était jeune. Mais ce temps était révolu. Elle s'était mariée, en bonne et due forme, avec le premier homme qui passait et qui avait l'air a peu près présentable : mon père. Puis, elle s'en était séparée, cinq ans après ma naissance. Elle avait racheté la vieille maison de son enfance, au milieu des fantômes de ses ancêtres et des ombres des futures générations. Celle où la porte d'entrée donnait directement sur le vieil escalier qui grinçait. C'est du haut de cet escalier, que, un jour, j'ai vu mon père me tendre la main ; tandis que ma mère, affalée sur la rambarde, venait de finir sa bouteille et s'allumait sa quinzième clope de la journée. Je ne l'avait jamais vue aussi peu sûre d'elle. « Viens, Saddie. » a dit mon père. Je suis passée devant ma mère. J'étais habillée comme tous les jours, mais je n'avais d'affaires de rechange, de bagage ou quoi que ce soit d'autre sur moi. J'ai jeté un dernier coup d'oeil à ma mère, j'ai regardé mon père ; puis, je l'ai suivi sans me retourner. Depuis ce jour là, je n'avais jamais revu ma mère. Respire, Saddie, je me répétais. Tout va bien, tout ira pour le mieux. Je frappe à la porte ; un coup, deux coups. La maison n'a pas changé. Des mauvaises herbes se battent en duel sur le sol trop aride pour essayer d'y faire pousser quoi que ce soit. Le toit à des gros trous, la maison, qui était déjà âgée de cinq cent mille ans, n'a subi aucun entretien, aucunes réparations. Je soupire, je frissonne. Il fait frais, en ce début de septembre. La ruine qui me fait face laisse passer tout les courants d'airs ; et pourtant, je ne peux m'empêcher d'être soulagée. Pour la première fois de ma vie - ou presque - je suis chez moi. La porte grince horriblement quand elle s'ouvre. « fais attention, la première latte se soulève et tu pourrais tomber. » Sa voix a faibli. On n'entend presque plus qu'un souffle rauque, et ce n'est pas dû à l'émotion. Je vois dans ses yeux qu'elle est heureuse de me revoir. Elle sait que c'est moi. J'ai beau ne plus avoir ces horribles lunettes, avoir perdu tout mes kilos superflus, il est évident qu'elle sait qu'elle se retrouve face à sa fille. Facile. Vu l'état de la baraque, personne n'ose venir s'aventurer plus loin qu'au portail. Elle a toujours sa robe noire, très usée, très longue qui la recouvre de la tête aux pieds. Son rouge à lèvres, plus terne, moins éclatant. Comme elle. Son chignon est un peu de travers, et ses mains sont toutes fines, toutes fragiles, quand elle en lève une pour porter sa clope à ses lèvres. Malgré tout, l'émotion me serre la gorge. ça fait douze ans que je n'ai pas vu ma mère. Et ce n'est pas de sa faute. papa et moi, on était tout le temps en train de changer de ville, d'état, de pays. Au départ, elle savait où on était. et puis, un jour, mon père en a eu marre de lui envoyer tout ce qu'on faisait. après tout, ils n'étaient plus ensemble. On a appris trois ans plus tard qu'elle avait essayé de nous retrouver, sauf qu'on était parti ailleurs. Et puis, plus rien. A part la fatigue qui enlève toute beauté à son visage qui a du jadis être si beau, ma mère n'a pas changé. Durant ces douze années, elle a du faire jour pour jour les mêmes choses, les mêmes rituels, le même nombre de clopes et le même nombre de litre de xérès. Et aujourd'hui, je reviens pour tout chambouler. Je pose doucement mes bagages, histoire de ne rien casser. Comme si elle avait ressentit quelque chose, ma mère arrête de fumer, et écrase sa clope dans le cendrier. Je fais un pas vers, puis un autre, puis je la prend brusquement dans les bras, tandis qu'elle me caresse les cheveux. « maman... » elle me murmure un léger shhhut auquel j'obéis. Dans ses bras, bercée par l'odeur de cigarette, d'alcool, de rouge à lèvre et de vieux, je retrouve un semblant de chez moi. Quand je me recule, elle passe une de ses mains fragiles sur mon visage. Elle pleure. De joie. De solitude. D'absentéisme. Je ne sais pas, mais elle pleure, et ça me fait mal de la voir pleurer, même si ça semble lui faire du bien.
Prénom/Pseudo ; Maude/mischievous wink Âge ; 16 ans Avatar souhaité ; Emily Didonato Avis sur SOH ? L'APPARENCE EST MOCHE, GROSSE POUF, TU FOU QUOI ?? Où avez-vous connu le forum ? j'me suis parlé à moi même d'un forum qui me plairais Quelque chose à dire ? Bonjour, je suis tarée
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