Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. pv
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Take care of your ass, L. Kael Newsham is in the place !
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Sujet: Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. pv Lun 22 Aoû - 22:37
Mon sac de cours sur le dos j'avais péniblement tenu toutes la journée sans faire de connerie. Je n'avais pas croisé Saddie depuis l'affaire de porte cassé et à vrai dire on m'avait conseillé de ne plus lui tourner autour quelque temps. A l'administration ils n'avaient pas été content de mes conneries surtout qu'il s'agissait de la chambre de trois filles, pas seulement de Saddie, il y avait ses deux colocataires que je connaissais et je ne devais certainement plus être dans leur bonnes grâce. Enfin, Queeryn ne devait pas m'en vouloir, par contre la dernière allait sûrement trouver une raison de me pourrir un peu l'existence pour se venger et par plaisir. Je songeais à cela alors que mon sac sur le dos je sortais enfin de mon dernier cours de la journée. J'avais eu droit même à une remarque étonné de mon professeur qui fit semblant de s'étonner de me voir à nouveau fouler le sol de sa classe. Il fallait dire que si ses cours étaient moins ennuyeux j'irais certainement plus souvent. Puis j'avais intérêt à me tenir à carreaux sans quoi on allait finir par me virer de cette école. C'est tout du moins les menaces que j'avais reçu à l'administration lorsque, essuyant les cris, j'attendais patiemment d'avoir ma punition. Conscient que ça ne marchait pas, on m'avait juste prier d'aller en cours comme tout élève normal sans quoi ils allaient devoir utiliser les grands moyens, en gros me foutre dehors.
Mes pas m'entraînant jusqu'au stade j'allais m'allonger sur l'herbe au centre de se dernier posant ma tête sur mon sac avant de sortir mon paquet de clope et un vieux briquet usé par le temps. Le faisant roulé dans mes mains je savais qu'il n'y avait plus de gaz et que la pierre était usé dedans, pourtant je le gardais toujours sur moi à l'image d'un porte bonheur. Il fallait dire que c'était la dernière trace de mon père. Ouvrant le Zippo j'actionnais la roue qui ne fonctionnait plus me concentrant pour faire jaillir une flamme du briquet comme s'il fonctionnait encore. M'allumant ma clope, je me mis à fixer le ciel plein d'une mélancolie que je ne me connaissais pas. Les derniers jours n'avaient pas été particulièrement éprouvant, j'avais continué à faire le con sans rien faire de trop grave, je passais néanmoins moins de temps avec mon jumeaux et je n'avais pas vu ma fichu punition que j'appréciais tant même si je cherchais à le refouler. Mes yeux posés sur le ciel je soupirais exhalant une fumée de nicotine sans me rendre compte que ma journée était loin de se finir aussi paisiblement et mélancoliquement que prévu. A croire qu'on a plus le droit de sombrer dans le spleen en paix.
Des pas foulèrent le gazon alors que je tirais tranquillement sur ma cigarette, je saurai de qui il s'agissait bien assez tôt. La personne s'arrêta à quelque mètres de moi me forçant à pencher ma tête sur le côté pour voir de qui il s'agissait, c'est un sourire dépité et las aux lèvres que je levais les yeux au ciel tout en soufflant : « [color=cornflowerblue[Reviens me torturer un autre jour, j'ai des choses terriblement mieux à faire.[/color] » A vrai dire je n'avais pas le coeur à cela et même si j'aurai désiré le cacher la jeune femme ne pouvait pas le manquer. J'étais persuadé que si j'avais eu une flèche lumineuse pointée au dessus de moi pour dire que j'étais mélancolique ça n'aurait pas été plus évident à ses yeux. Je n'aurais su exprimer à que point je détestais son don et cette faculté qu'elle avait de me mettre à nu alors que je me cachais pourtant toujours derrière mes sourires bien étudié. Ce n'était pas juste, mais bon dans la vie il y avait bien peu de chose véritablement juste, il fallait s'y faire et courber l'échine sans quoi on finit par craquer.
Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. pv
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